Querelle de clocher entre le curé et le maire de Lalobbe
- catherinepaulus
- 26 sept. 2024
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Dernière mise à jour : 24 mars
Durant la période révolutionnaire, les curés de campagne, qu’un sentiment très vif de leur supériorité et de leur dignité incite à se comporter en véritables chefs de village, rencontrent en la personne du maire un concurrent sérieux.
Les protagonistes
Le curé Nicolas Antoine Deliart, propriétaire d'une maison à Lalobbe (probablement l'actuelle mairie), avait été nommé sur intervention de son frère Augustin Jacques, inspecteur des eaux et forêts à Sedan, curé desservant de la paroisse. Il était le fils de Jean Antoine Deliart, avocat en parlement et receveur des deniers de la ville de Mézières. Un autre des ses frère, Jean Baptiste Félix était maître des forges du Hurtault et propriétaire en partie.
Le maire Claude Lambert Doyen, né en 1756 est maréchal ferrant, il est le fils de Jean François Doyen également maréchal ferrant et syndic[1] de la commune de Lalobbe (en 1772) et d'Henriette Blondeau, fille du maître d'école et clerc de la paroisse, Jean Baptiste Blondeau.
La querelle
Fin 1802 et durant les trois premiers mois de l'année 1803, le curé Claude Antoine Deliart, à travers plusieurs lettres adressées à l'évêque de Metz, fait part de ses démêlés avec la municipalité de Lalobbe :
Extrait du courrier du curé Deliart à l'évêque de Metz
J'ai fait bien des tristes épreuves, Monsieur l'évêque, que le bien s'opère difficilement et que le zèle qu'il inspire est mal récompensé. J'en ai une toute récente à vous fournir, voici les faits : Depuis trois ou quatre ans la paroisse de Lalobbe manque d'instituteur. Les enfants sont sans subordination et sans instruction. Comment les préparer à la première communion s'ils n'y sont pas disposés ? Le maire de la commune fait l'office de chantre ; les émoluments qu'il en retire, l'ont toujours rendu opposant au besoin et au désir que la commune a montré d'un maitre d'école. Il y a 15 jours qu'il s'en est présenté un. J'ai été prié de le présenter : les habitants espéroient que mes représentations détermineraient le maire à être plus traitable. Il n'est pas possible de vous rendre les reproches amères que j'ai reçus du maire et les effets de sa haine qui me suscitent de sa part toutes tracasseries [...].
Les habitants de Lalobbe ont fait appel au sous préfet de Rethel et ont été entendus malgré l'opposition du maire. C'est ainsi que le 6 décembre 1802, le curé Deliart informe l'évêché :
Extrait du courrier du curé Deliart à l'évêque de Metz
Les habitants de Lalobbe ont été écoutés du sous préfet Il a ordonné de procéder de suite au choix et à la nomination d'un maitre d'école qui a pris aussitôt possession. Le maire s'est obstiné à n'y pas concourir.
Dans ce même courrier, le curé Deliart s'insurge contre le pouvoir du maire sur la fabrique de Lalobbe et demande à l'Evêque d'intervenir :
Extrait du courrier du curé Deliart à l'évêque de Metz
[...] Il est un objet important sur lequel l'autorité doit parler. Il s'agit de l'établissement de bureaux de fabrique[2] comme ils subsistaient autrefois quand j'ai pris la direction de la paroisse. Le maire seul dirigeait les intérêts de l'église, mes prédécesseurs pour avoir la paix sans doute lui avoient abandonné toute autorité. Le peu de délicatesse de cet homme a refroidi la piété des fidèles, les offrandes sont devenues presque nulles. je me suis convaincu que ce seroit compromettre mon caractère en voulant rétablir l'ordre. J'ai pensé que je devois attendre que vous vous soyez occupé de cet objet [...]
Début 1803, l'Évêché de Metz prononce une interdiction d'exercer les fonctions de chantre à l'encontre du maître d'école suite à un "scandale" opposant le maire et le curé de Lalobbe et informe le préfet des Ardennes des agissements du maire et du maître d'école. Le maire avait incité les paroissiens à célébrer la fête de l'Épiphanie le jeudi 6 janvier et non le dimanche qui suit comme une nouvelle règle le préconisait. Malgré les protestations du curé Deliart, il avait demandé au maître d'école de chanter les vêpres et la messe, ce que ce dernier avait fait.
Extrait du courrier du curé Deliart à l'évêque de Metz
Je rouvre ma lettre Monsieur pour vous faire connaitre le scandale qui vient d'avoir lieu ici et dont le maire est l'auteur. Voici le fait : j'avois annoncé que conformément aux dispositions du mandement la fête de l'Épiphanie étoit transférée au dimanche le plus prochain du jour ou elle tombe. Le maire vient de mettre le comble aux tracasseries qu'il me fait éprouver depuis longtems. Il a ose prendre la parole dans l'église et engager les habitants a célébrer cette fête le jeudy. Mes observations n'ont pu rien gagner sur cet homme. Il s'est permis de forcer le maitre d'école de chanter les premières vespres et quoique j'aye encore averti celui ci, il s'est rendu au désir du maire avec lequel il a chanté aujourdhui tout l'office sans aucun égard à mes représentations.
Le curé Deliart en profite pour critiquer certains de ses collègues :
Extrait du courrier du curé Deliart à l'évêque de Metz
Il n'y a pas d'effort que le maire ne tente pour soulever la paroisse contre moi et je gênais quand je vois que le titulaire de cette paroisse s'entend avec cet homme pour me susciter milles tracas. Je crois servir les intérêts de l'église et les instructions de Monsieur l'Évêque en ayant l'honneur de le prévenir que le Citoyen Vaalet (précédent curé de Lalobbe) n'a jamais tenu ici dans sa paroisse une conduite qui lui mérite la confiance et qu'il est d'une ignorance crasse et incapable de prêcher et de confesser. Le Citoyen Wilmet prêtre aussi de Lalobbe a perdu en se mariant et demeurant obstinément avec sa femme, toute considération publique et ................... qu'il se flatte de la bonne volonté de notre prélat. Le Citoyen Magin de Wasigni a perdu aussi l'estime publique par sa conduite avec les femmes avant et depuis la révolution. Je connois des ecclésiastique respectables qui s'étonnent que vous soyez si peu informé de la moralité de ces trois ecclésiastiques et qui craignent avec raison de voir les ministères confié à de semblables sujets. Je viens d'informer le sous préfet de Rethel de la conduite du maire ce qui intéresse dans un point aussi majeur les lois de l'état et celles de la religion, sollicite de sa part la répression de ces désordres.
Toutefois l'évêque revient rapidement sur sa décision au vu du courrier adressé par le curé Deliart qui prend la défense du maître d'école.
Extrait du courrier du curé Deliart à l'évêque de Metz
Je reçois aujourdhui l'honneur de votre dernier du 23 du courant (13/1/1803). Je ferai part au maitre d'école des ordres que vous me charger de lui porter. Quant au scandale fâcheux auquel il n'a participé que matériellement, je n'avois eu l'honneur de vous en informer, que pour vous faire connaître combien l'exemple du maire a d'influence et qu'il entrainait irrésistiblement. Vous me permettrez de vous observer que ce maitre d'école père d'une nombreuse famille s'est trouvé dans une position bien délicate et que connaissant l'intrigue et les passions violentes du maire, il s'est persuadé qu'il avait tout à perdre en le désobligeant. Une circonstance qui excuse sa faute et qui plaide bien sa cause, c'est que dans cette réunion qui a eu lieu pour faire le jeudy l'office de l'Épiphanie, il n'a pas voulu s'habiller ni chanter de messe, par respect pour l'article de votre circulaire qui défend de le faire sans prêtre. Il a même amené le maire à se contenter de chanter les vespres de la fête au lieu de la messe. Une autre circonstance aussi favorable à sa cause, c'est que le maire ayant profité de la réunion des habitants pour invectiver contre moi et proposer de me fermer les portes de l'église afin que je sois empêché de faire les fonctions de mon ministère, le maitre d'école a représenté qu'on n'en avait pas le droit, Il a parlé avec tant de force contre ces procédés indécents qu'il en arrêté l'exécution. D'après ces rapports qui ne me sont venus que postérieurement à la lettre que j'ai eu l' honneur de vous écrire et qui atténuent surement sa faute, j'ose Monsieur l'Évêque, vous supplier de vouloir bien lever l'interdiction dont vous l'avez frappé.
Mais le courrier levant l'interdiction ne parvient pas assez rapidement au curé Deliart qui doit de nouveau affronter Claude Lambert Doyen le maire et le conseil municipal :
Extrait du courrier du curé Deliart à l'évêque de Metz
J'ai eu l'honneur de vous dire dans ma dernière que j'avois fait part au maitre d'école de son interdiction le 1er pluviose le lendemain de la réception de votre lettre. Le 3 jour du dimanche il a prétexté un voyage : la paroisse qui n'avoit pas connaissance de la suspense[3] n'a pas fait attention à son absence. Dimanche dernier, 10 du courant, on n'a la pas vu à l'office ; on lui en fait des reproches et pour l'excuser il s'est avoué frappé d'une suspense.
Aujourdhui 13 fête de la présentation de notre Seigneur, je me rends à l'église vers les 10 heures après la bénédiction du cierge je rentre à la sacristie pour me disposer a la messe qui se dit immédiatement après : Quel est mon étonnement d'y voir entrer cinq membres du corps municipal avec le maire à leur tête. "Nous venons, me dirent ils, vous demander pourquoi vous empêchiez le maitre d'école de chanter".
Je répons que ce n'est pas par mes ordres qu'il en est empêché, que c'est par ceux de Monseigneur l'Évêque. L'humeur les égare dans leur réplique. Ils me disent qu'ils veulent qu'il s'habille, qu'il se mette au lutrin et qu'il chante.
Je leur observe que je vas me retirer s'ils ne respectent pas la volonté de Monseigneur. l'Évêque. L'entêtement devient sérieux ; j'employe les raisonnements les plus prudents. Mes efforts sont inutiles je vois un éclat des plus scandaleux prêt à se faire : je ne peux plus me dissimuler que les suites vont devenir infiniment désagréables et pour les coupables et pour votre autorité.
Je propose un tempérament qui ramène les esprits : je leur dis : "l'entrée de l'église n'est pas interdite au maitre d'école mais seulement son assistance dans mes fonctions, qu'il ne s'habille pas, qu'il ne se place pas au lutrin et qu'il se retire dans un banc au milieu des laïcs, il a un graduel portatif[4] ; il pourra suivre le chant du chœur et vous aurez la satisfaction de l'entendre sans lui faire enfreindre la défense".
Il y ont consenti en m'observant néanmoins que si dimanche prochain la levée de sa suspense n'étoit pas arrivée, ils n'y aurroient aucun égard. Je leur ai fait sentir que le moment de venir me parler comme ils le faisoient, étoit mal saisi, que j'étois prêt de monter à l'autel, qu'une action aussi saincte demandoit le plus grand recueillement. Je leur ai ajouté que si leur démarche m'avoit occasionné un trouble notoire je me verrois forcé à me dispenser de dire la messe mais qu'un peuple aussi nombreux qui se trouvoit rassemblé pour l'entendre ,méritoit bien des considérations et ne devoit pas souffrir de leur imprudence.
Il y a des choses qui m'ont été dites et que je ne dois passer sous silence : Le maire m'a fait de très vifs reproches de vous avoir instruit. Tout homme de sens froid m'en applaudit. Je crois qu'il etoit de mon devoir de le faire. Le maire a ajouté que si j'avois été vrai dans mes rapports vous n'aurriez pas usé de sévérité.
Ces observations m'ont fait voir que dans tout jugement il y a des formalités à observer que la justice réclame. J'en étois bien persuadé Monsieur l'Évêque quand j'ai eu l'honneur de vous prier d'envoyer un commissaire qui prit tous les renseignements nécessaires sur la vérité des faits et de l'exposé que j'en ai fait.
Il me reste un très grand embarras en pensant à la menace de faire chanter le maitre d'école dimanche prochain dans le cas ou la lettre de la suspense n'arriveroit pas ou qu'il vous plaîroit de la prolonger. Je me vois par là exposé à des scènes fâcheuses s'ils s'obstinent dans leur projet je n'aurroi d'autre parti à prendre que de me retirer et de ne pas dire de messe si toutefois leur brutalité me permet de le faire sans aidant; J'aurroi donc encore la douleur de voir le scandale porté à son dernier période !!
Si je me trouve dans cette perplexité, je prendrai mes précautions si d'ici a samedi je ne reçois par de vous Monsieur l'Évêque des nouvelles favorables j'irai inviter le juge de paix du Canton à se rendre ici pour l'heure de la messe et à venir me soutenir de son crédit et sa place lui en donne beaucoup. S'il ne pouvoit pas venir alors sans aucun appui je croirois prudent de ne pas me présenter a l'église.
Le 22 mars 1803, le curé Deliart relate de nouveaux faits à l'occasion du mardi-gras :
Extrait du courrier du curé Deliart à l'évêque de Metz
Monsieur l'Évêque Je ne peux vous rendre toute la peine que je ressens de me voir obligé de vous instruire des scènes désagréables qui viennent de se passer ici. Il y a plus d'un mois que je dévore mon chagrin et que j'hésite à vous le faire partager. Le calme que je me flattois de voir bientôt renaitre n'étoit qu'un calme trompeur. Enfin la haine, que mon zèle par toutes ces raisons indiscretes sans doute, avoit excité contre moi, me préparoit des mortifications dont tel divertissement des jours gras furent l'occasion et le prétexte :
Le mercredy des cendres plusieurs jeunes gens se déguisèrent, l'un d'eux reçut des mains du maire une soutane et un bonnet carré[5] ainsi revêtu avec un masque sur la figure, il vint accompagné de sa bande, m'insulter en passant sous mes fenêtres vers les 2 heures de l'apresdiner. Ces jeunes gens parcoururent tous les hameaux de la commune.
Lorsque sur le soir ils rentroient dans le village, le juge de paix qui s'y trouvoit allat à leur rencontre pour reconnoitre celui qui étoit déguisé sous l habit de prêtre. Il en dressa procès verbal. Le tribunal de Rethel fut saisi de cette affaire. Le maire qui avoit fourni les ornements de l'église a su intéresser un ex conventionnel philosophe immoral qui habite cette commune et livre depuis vingt ans une guerre implacable à la religion et aux prêtres. Cet homme a composé un mémoire infâme rempli de calomnies contre moi et a ainsi distrait les juges de l'attention qu'ils devoient à l'indécence de la conduite du maire et des jeunes gens. Ils ont été renvoyés absous.
Comme j'ai eu l'honneur de vous le dire, Monsieur l'Evêque toutes les tracasseries que le maire me suscite viennaient de ce que je suis parvenu à faire placer un maitre d'école ici et qu'il a perdu les émoluments qu'il se faisoit donner comme chantre. A l'arrivée de ce maitre d'école le maire s'est saisi de la soutane, du rochet[6] et du bonnet carré qui servoient a revêtir le chantre, il a pris pour prétexte qu'il n'avoit pas été remboursé des avances qu'il dit avoir fait pour ces objets. Les marguilliers[7] m'ont assuré au contraire que les quêtes qui ont été faites ayant produit une somme de 28#, il n'avoit été déboursé que 12# c'est donc 14# qu'il retient mais personne n'ose lui en ouvrir sa pensé. Les méchants sont toujours craints quand on les croit tout puissant par la place de chef d'une commune. [...]
Enfin dans deux courriers non datés, le maire de Lalobbe demande à ce que le curé Deliart soit remplacé par le curé Vâalet qui exerçait précédemment dans la commune.
Extraits des courriers du maire de Lalobbe adressés à l'évêque de Metz
Le Maire de la Commune de Lalobbe, arrondissement de Rethel, département des Ardennes a l'honneur de vous exposer que Pierre Ponce Vâalet prêtre religieux lequel a été nommé a la cure de Lalobbe et en a exercé les fonctions pendant dix neuf ans, sans interruption dans le fort de la révolution ou on avoit plus exercé le culte et menacé par des agents du terrorisme. Se trouvant sans ressource, il a été obligé de se retirer dans la commune d'Asfeld pour y exercer le culte et y tenir une éducation pour pouvoir vivre. La confiance que cette commune a eu en la personne du citoyen Vaalet, le désir de le voir continuer ses fonctions curiales au dit Lalobbe, a déterminé les habitants à me prier de vous présenter Monsieur l'Évêque la présente, quoique il a déjà été présenté une pétition au citoyen préfet du dept des Ardennes pour vous être remise lors de votre voyage a Mézières, afin qu'il vous plaise Monsieur l'Évêque de nous donner la personne du dit citoyen Vaalet pour pasteur [...], attendu que le citoyen Deliars, qui remplit les fonctions curiales dans cette commune, personne n'ayant aucune confiance en lui, il ne va même presque plus personne a la messe, aussy personne ne s'approche des sacrements même a l'extrémité de la mort, personne ne veut se réconcilier devant lui et sy il continue les fonctions curiales davantage dans la dite commune, le peu de religion qu'il y a encore se perdra totalement et même il est menacé qu'on lui refusera l'entré de l'église [...]
[...] D'ailleurs il est d'une très faible santé, la commune étant composé de huit hameaux au moins de 300 âmes, la commune de 8 à 900, épars sur le territoire qui est très montagneux, auquel il ne peut s'y rendre qu'avec grande peine lorsqu'il est demandé. Il est d'une ambition démesurée, parce qu'il est riche, et voudroit que tout le monde rampe sous lui, il est fort médisant c'est à dire méchant [...] Monsieur l'Eveque je n'en finiroit pas sy je mets tous ses sottises et son ambition, il a eté curé à la commune de Dommery, il s'est fait chassé
Les courriers s'arrêtent en mars 1803, le curé Deliart fut muté à Buzancy comme il le souhaitait et y décèda le 8 décembre 1803, son frère Jean Baptiste Félix, alors maître des forges de Champigneulle fut témoin de son décès.
Claude Lambert Doyen resta maire jusque fin 1807 et décéda à Lalobbe dans sa maison proche de l'église le 1er novembre 1831.
[1] Syndic : En France sous l'Ancien Régime, le syndic est un notable chargé de représenter, d'administrer et de défendre les intérêts d'une paroisse ou d'une communauté rurale. Dans le cas d'une paroisse, il est généralement élu par une assemblée de "communiers", constitués de chefs de famille de la paroisse.
[2] Fabrique : Assemblée de clercs et de laïcs chargés d'administrer les biens d'une église.
[3] Suspense : Peine ecclésiastique privant un clerc, pour un temps ou pour toujours, de l'exercice de ses fonctions
[4] Graduel : Livre qui contient tout ce qui se chante au lutrin pendant la messe
[5] Bonnet carré : Bonnet à base quadrangulaire, porté autrefois en autres par les ecclésiastiques
[6] Rochet Composé de lin, le rochet, qui recouvre la soutane, est similaire à une aube courte aux manches étroites dont les extrémités sont ornées de dentelle.
[7] Marguillier: Personne élue pour faire partie du conseil de fabrique responsable de la gestion des affaires temporelles d'une paroisse.
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